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Little Queen Time
12 décembre 2007

Je ne répondis pas, je me détestais trop moi-même pour cet espèce de drame que je montais et que je ne pouvais plus arrêter.

Quand il me dit de ne pas m’accrocher, j’eus envie de rire, fort, longtemps, et surtout pour de vrai. Pas parce que c’était drôle. Mais j’avais ressenti la nécessité subite d’évacuer tout cela, que ça sorte finalement, de trouver les mots, les idées, les cris s’il le fallait, comme si ça pouvait devenir un peu plus clair. Alors je réalisai qu’il m’avait parlé d’autre chose. Et que pour finir la clarté pouvait ne pas être ce que je désirais sans que cela soit un ennui.

Je ne sais que penser. De toutes ces nouvelles choses qui arrivent, qui m’arrivent. Ces sentiments encore étrangers, inconnus, qui m’assaillent lorsque j’y pense. Sorte d’ambivalence, de confusion; entre envie et crainte, il me semble. Cette volonté de bien faire, qui ne s’accorde pas toujours avec ma volonté tout court. Je ne sais exactement ce que je voudrais, et même si je pouvais le déterminer, en aucun cas ce ne serait ce qu’il faudrait que je souhaite. Il est probable qu’après tout, ce que je désire n’est qu’une ambiguïté sordide, celle qui fait que je me sens comme plus légère, quelque peu intriguée par cette atmosphère un peu malsaine et toutefois si attirante. Si attirante que je m’y complais, sans vraiment penser à la tournure que prendront les (non-)événements. C’est étrange comme j’aime ces situations limites, à la frontière de ce qui se fait, jouant avec le feu et tellement d’autres choses. Comme pour prouver, à moi-même comme à d’autre(s) qu’il n’est jamais trop tard. Et pourtant?


N’avais-je pas promis d’arrêter de penser?

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